BEAUCOUP TROP LONG A ECRIRE !
Jour 1/8 : étapes 1 & 2 (Calenzana → Ortu di u Piobbu → Carrozzu)


On arrive après le bus de nuit bresson en retard mais à l'heure à Toulon. On prend le ferry dans la foulée qui nous amène à l'île Rousse! Une chaleur à mourir très humide et suffocante dès qu’on sort du bateau. On va directement chopper le train qui est censé aller jusqu’à Calvi. Un peu avant Calvi, il y a un arrêt spécial GR20 qui pose au croisement de la route vers Calenzana. On y fait du stop sur proposition d’Antoine (j'avais peur qu'on galère mais au final on trouve en 10min, cimer le couple de vieux).


Le camping de Calenzana est sommaire mais fait le taff, il y a un SPAR dans le village pour s'alimenter à moindre coût. On fait la rencontre d'un groupe qui part le faire en 12 jours, il étaient sympa mais on ne les reverra donc plus ! Il y avait un guide qui propose ses services pour le cirque de la solitude, il nous donne quelques conseils pour le GR, notamment en se moquant du fait qu'on souhaite doubler 3 et 4 (dans ton cul bro, we dit it.)


Nuit chaude mais correcte, on décide de partir très tôt (4h30), comme prévu, pour marcher au maximum au frais.
Première étape à la fraîche qui monte bien (1400 de d+) mais qui passe bien car c'est roulant et qu'on est en forme. Il y a quelques premiers passages où il faut déjà mettre les mains et il y a parfois des chaînes : ça donne un bon aperçu de ce qui nous attendra !
Il y avait un groupe qui triplaient 1,2,3 qui nous ont suivi dans un chemin à la con (en vrai pas facile de toujours voir le chemin puisque parfois il y a un sentier qui te semble être le chemin mais qui ne l’est pas ). On a du redescendre, ils étaient deg.


Premier étape finie : nous étions arrivés au premier refuge d'Ortu di u Piobbu, on se fout sous la cabane du gardien qui se réveillait et qui avait le seum qu’on se pose sous sa fenêtre (en vrai je peux comprendre).


On y tape notre giga omelettes lardons (c'etait bon ptn) dès 9h du matin, ces grands seigneurs ont allumés la poêle exprès. C'est sur tables de ce refuge que l’on rencontre le Tim qui voulait tripler 1,2,3 ce grand fou (au final il le fera pas) car il avait demandé à Chatgpt un plan pour faire en 7 jours…
Seconde étape, le GR Nord montre ses dents avec beaucoup de passages rocheux engagés et une descente d'enculé bien technique (chaînes, passage d'escalade). Les rotules des genoux ont déjà bien encaissés et font bien mal.


On arrive déjà un peu fatigué à Carrozu par cette première journée et on découvre l'ambiance refuge qui est coooool.
On tape un de nos liophilisés, comme prévu, et on papote avec les gens. À ce moment je reste encore sous coca 😂.
On papote avec des gens qui nous disent que 3/4 ça va être très sport à doubler mais on a pas peur. Il y a un mec qui nous apprend un jeu de carte cool (Number). Je pars me coucher avant Antoine pour reprendre des forces (vers 20 heures). Avant de me coucher, je discute un peu avec Martin et Yaël qu'on connaît pas encore des masses.
On a du poser nos tentes sur une palette de bois car c’est souvent très pentu mais en vrai ça rend l’emplacement correct. La nuit n’a pas été folle mais ça allait pour une première nuit.
Jour 2/8 : étapes 3 & 4 (Carrozzu → Ascu Stagnu → Tighettu)

Puisque la journée allait être HARD et qu’on devait arriver assez tôt pour manger, on a décidé de partir à 4h10 à la frontale, histoire d'avoir une bonne marge. On se retrouve à faire la montée de la 3ème étape dans le noir, dommage pour les paysages mais ça donnait quand même une ambiance mystique intéressante. Belle lumière de levé de soleil ! On passe par une passerelle qui n'avait pas l'air très robuste (passerelle de Spasimata). On part au départ avec Tim et Axel. Axel se fait distancer mais Tim a une sacré caisse en montée (ce batard).


La descente vers Ascu Stagnu était aussi technique et douloureuse pour les genoux, on voyait le refuge de très haut, donc fallait bien descendre tout ça ! Le refuge est une (ancienne ?) station de ski, on arrive comme des fous à 8h (première étape en moins de 4h tout de même !) et on se fait une vrai pause pour attaquer en forme. Il n’y avait pas encore de service à cette heure mais on se démonte au pain fromage jambon et soda à 8h du sbah.
Tim arrive vite après puis les frèros Martin/Yael ainsi que Vincent/Axel (qu'on connaissaient pas trop à ce moment là) arrivent après nous et mangent ensemble.


On envoie la patate sur la montée de l'étape 4, très dure et assez technique et glissante (pierriers a foison, passage avec les mains). Une fois arrivé à la pointe des Éboulis (2607m), le point culminant du GR20, on réfléchit à faire le fameux monte Cinto (sommet de la Corse !) qui rajoute environ 25min jusqu’en haut, mais en enlevant le sac, on se trouve léger et en forme et on décide de s’y engager.


C'est encore assez technique et engagé avec pas mal de passages avec les mains. Ça descend et ca remonte ce qui fait que c'est pas vraiment 100m de d+ (4,5km environ a faire en plus).
Il y a un drapeau de la Corse au sommet mais c'est pas hyper aménagé, la vue est cool mais pas tant différent que depuis la Pointe. Ça reste satisfaisant d'y avoir pu y monter mais c'était casse genoux et un peu de temps perdu (too much ce jour là).


Sur la descente on voit les potes Martin/Yael qui ont fait la sieste, ils descendent et on les rattrape. Le frèro Yael est un peu cuit mais il descend tranquille, descente longue et technique mais moins que les deux étapes précédentes. C'est long mais on arrive au bout, au refuge de Tighjettu.
Tente à nouveau installé sur une palette. Il y a déjà du vent et elle s'envole dans les ronces (panique générale) mais rien de cassé.
On a un faim de chacal donc on détruit deux liophilisés (celui raclette etair très décevant...). Encore sous coca ce jour là pourtant à ce qu'il paraît la bière est bonne pour les courbatures 🍻
La journée m'a perso mis Ko, les jambes étaient cuites. Malheureusement, cette nuit c'était terriblement venteux et on a tous pas pu dormir. J'ai du mettre des cailloux dans les coins de la tente pour survivre...
Je sors dans la nuit et j'observe le magnifique ciel étoilé avec la voie lactée, que j'aurai aimé voir plus longtemps... J'ai vu que personne ne dormait et ça m'a rassuré haha
En raison de ma fatigue intense, j'ai réussi à m'endormir vers minuit et dormir à peu près 4h jusqu'au réveil. Mais Antoine lui, est carrément parti s'installer dans le refuge pour s'abriter, chose que j'aurai du faire vu le temps.
Jour 3/8 : étapes 5 & 6 (Tighettu → Ciotullu di i Mori → Manganu)

La première étape est "assez" tranquille, 4h topo, il y a une descente qui est simple, on est un peu en forêt mais la montée vers le refuge de Ciotullu est loin d'être de tout repos, c'est très raide.



Le refuge de Ciotullu a une vue de dingue (le genre dont on aimerait s'arrêter dormir !). On s'y ravitaille et on voit les potes Axel/Vincent et Martin/Yael.
On est toujours dans l'esprit tartine et on repart en tête. Il y a une looooongue descente depuis le refuge vers le plateau qui casse bien les genoux et les jambes, bien fatigués d'hier. L'étape est la plus longue (24km, 8h topo) du GR20. Une fois la descente finie, il y a encore 20 bonnes bornes à te taper et ça sappe le moral, même s'il y a du plat tranquille.
C'est le drame, j'ai une douleur au genou gauche (ligament TFL probablement) qui apparaît et qui me fait mal sur la montée et descente... La douleur m'inquiète mais ne dépasse pas un gros seuil. Elle restera jusqu'à la fin du GR mais sans jamais empirer. La journée 2 a dû être trop intensive...
La douleur, la nuit très courte de la veille et le fait qu'il restait 20 bornes m'ont brisés sur le coup. J'ai été au plus mal à ce moment là, réfléchissant même à m'arrêter. Une fois arrivé à une épicerie (Castel de Vergio) sur le chemin, sur la route, un petit repos, une bonne glace et un ravito m'ont fait repartir avec énergie.
La fin d'étape, après le plat qui tartine, est costaud, il y a une montée vers le lac de Nino (Lavu de Ninu) qui paraît interminable, à chaque montée on espère le voir. On tabasse et on y arrive vite, la vue est vraiment cool d'en haut. On voit les fameux pozines, typiques corses qui alimentent le lac.

Ensuite on longe le lac puis ça redescend. À 2km du refuge, on le voit au loin depuis la bergerie de Vaccaghja où Tim a dormi (on a eu peur qu'il avait DNF).
Les 2km comprennent une montée qui paraît interminable tellement l'étape fut longue...


Le refuge de Manganou est vraiment cool, belle vue, on pose la tente et on a une dose de pâtes pour le repas. J'attaque la pietra pour le moral !
Grosse feinte du refuge : un jeton pour avoir de l'eau chaude mais qui ne marchait pas, vfowsd
Jour 4/8 : étapes 7 & 8 (Manganu → Petra Piana → Onda)

Nuit toujours pas très reposante à cause du vent, on part tôt comme d'habitude. Cette fois on a pris le petit déjeuner mais c'était pas non plus de la folie (baguette, confiture, Nutella, cafés)
La première étape est largement la plus belle étape du GR20 avec des vues époustouflantes sur les lacs de montagne (Melu et Capitellu).
Ça revient fort sur les cailloux avec une étape minérale et technique, bien casse genoux et qui n'aide pas mon genou en galère. On monte fort jusqu'à la Bocca Alle Porte où on y retrouve Axel et Vincent avec qui on a mieux sympathisé.
On longe ensuite la crête jusqu'a la brèche du Capitellu sur un sentier tout aussi minéral sur lequel mieux vaut avoir le pied sur. Une descente technique câblé en désescalade !
On redescend bien séché au refuge de Petra Piana où l'on s'arrête détruire les fameuses frites/omelettes délicieuses. On les dégomme en compagnie des potes Axel et Vincent qui sont arrivés un peu avant nous. La régalade.
On enchaîne sur le seconde étape qualifiée de "tranquille" mais dont le début de la descente n'est pas de tout repos, il faut garder le pied sûr et c'est plutôt minéral.
Une fois arrivé à la forêt, ça déroule facilement. (le tgv passe). Il y avait une variante alpine sur la crête, plus courte mais plus engagé. Par contre, on s'enlève la possibilité de se baigner ce qui est dommage... Avant de partir, il y a Martin et Yael qui arrivent. Yael est cuit et on ne le reverra plus.. Il s'est arrêté la et s'arrêtera à Vizzavona laissant Martin seul, prêt à tartiner pour finir 7 jours.
De nombreuses vasques longent la forêt, on s'arrête à l'une où Axel et Vincent s'étaient arrêtés. Baignade grand luxe, fraîche et tonifiante. Un plaisir pour le genou. Le groupe du daron + ses deux gosses nous rejoignent mais ils sont muets ce qu'on trouve étrange.
On continue notre chemin en forêt pépère et avec Axel et Vincent, on attaque la montée en forêt, assez roulante mais avec bon dénivelé de 500m de d+ tout de même.
Martin nous rejoint juste avant, au niveau de la passerelle et explique l'abandon de Yael.
Antoine décide d'envoyer la patate avec Axel qui suit derrière. Martin décroche, moi je suis cuit j'essaye de suivre le daron mais pas envie de me détruire le cardio donc je reste derrière.
L'arrivée au refuge de l'Onda fait du bien, on est tous placés dans un enclos haha
Le repas c'est les fameuses lasagnes d'Onda, très bonnes! Le type qui gérait le refuge était super golri, il a raconté les soldats belges qui faisaient n'importe quoi.
Faire les distance à partir d’ici
Jour 5/8 : étapes 9 & 10 (Onda → Vizzavona → E Capannelle)

Nuit correcte à l'Onda, cette journée sera finalement perçue comme la plus tranquille du GR.
Dès le reveil, on tartine 650m de d+ pour monter à la Punta Muratellu (2141m), le refuge paraît bien loin. La montée est raide mais pas hyper technique, on l'a mangé.
La descente n'est pas de tout repos, 1200m de d- environ et c'est assez technique, comme je cherche avoir le pied sur on n'est pas les plus rapides (ça gave Antoine ça se voit)
Une fois proche de Vizzavona, le chemin devient facile et nous fait comprendre que l'on passe dans le sud. Forcément ça donne du peps !
Vizzavona c'est tout petit : une gare, quelque restau et un camping avec une épicerie. Par contre, l'épicerie, accessible par la route, dispose de tout ce qu'il faut pour se ravitailler y compris du matos de Décathlon (bâtons, liophilises, poncho...)
Petit pause déjeuner avec la mif : Axel, Vincent, Martin, Tim (qu'on a retrouvé à l'Onda le boss).
Photo ensemble car les deux Tim et Martin étaient dans l'idée de finir en 7 jours.
La deuxième étape est tranquille, ça remonte bien jusqu'au Bocca Palmente (1640m), en compagnie de Axel Vincent, puis ça déroule tranquille jusqu'au refuge de E Capannelle, une statrouteion de ski accessible également depuis la.
L'étape est clairement tranquille et nous fait piger que le sud c'est pas le nord.
Le refuge est clairement carré avec des douches chaudes, de vrai toilettes.
Le repas du soir c'était entrée, riz avec 4 boulettes de viande (très précis), fromage et mousse.
On était à côté de deux meufs sympa qui faisaient dans l'autre sens et qui m'ont rassuré sur la suite des étapes.
En dehors du refuge, masterclass de mon explication du caca debout en wifi, avec une meuf et son pote qui se sont tapés une barre.
Le daron et ses deux fils qui s'engueulent, le daron était parti tout seul devant 🤣
Jour 6/8 : étapes 11 & 12 (E Capannelle → Prati → Usciolu)
Nuit toujours pas dingue, départ comme d'habitude à 5h30, ambiance petit déjeuner à la frontale, avec le pain d'épice à 4€ et chocolat. Sauce du chef Antoine en supplément. 💦
Première étape pas hyper dure mais quand même assez longue. On reste en gang avec Axel et Vincent et on arrive au refuge de Prati où il serve un fromage du SEIGNEUR, un putain de délice pour seulement 8€, on aurait dû en prendre deux.
Pour la seconde étape, ça redevient dur car on longe les crêtes, c'est assez technique et surtout il y'avait un risque d'orage dans l'après midi.
Ça commence par une montée de 200m de d+ où je met la caisse pour rattraper la team partis avant nous.
On passe un peu dans le nuage mais sans trop de risque, la crête bloque le nuage, c'est assez magnifique à voir ! On avait peur se de manger l'orale mais au final, on a rien eu, la chance !
Le refuge d'Usciolu a une vue magnifique, par contre pour descendre comme dirait Tim, c'était une nouvelle étape, une descente dans les putain de cailloux en tong. Heureusement que je m'étais bien organisés pour tout prendre dans le sac SIMOND jaune.
Deux passages marrants de la soirée :
- aux douches, je fais le guignol en me hurlant pendant la douche froide (carrément ça réveille Martin)
- le mec de l'épicerie qui prank les deux meufs en leur disant que ce soir c'est entrecôte ou gambas grillés, puis en disant que c'était une blague et que c'est plat de pâtes sauce tomate avec des carottes (13€ lui au lieu des 25€ heuresement)
Martin part enchaîner les 4 derniers étapes pour finir en 7 jours et il paye sa tournée le boss.
Jour 7/8 : étapes 13 & 14 (Usciolu → A Matalza → Asinau)
Pour le coup, on savait que cette journée allait être tranquille avec un peu plus de 8h topo annoncées. On a donc prolongé la nuit et on est parti vers 6h30.
La première étape est tranquille, ça roule tout seul en forêt et on arrive à différentes bergeries dont celle de Matalza en 3h, pépère au soleil.
Ils te servent des Burger à 15€ (belle marge hein) donc on se gêne pas pour leur subtiliser tous leurs ecocup souvenir du GR, en partant ensuite comme des voleurs 🤣
Le Tim me fume en se pétant deux Burgers (gros flambeur ce fou).
La seconde étape, bien que courte (4h annoncée), est plus technique. La météo nous a joué des tours, on arrive à la bergerie de Croci (dédicace au GR Vins) et on doit monter progressivement jusqu'au sommet du mont Alcudina. Dans la montée, les nuages sont mauvais, je le sentais pas trop mais on y va quand même car on espérait que le nuage ne passe pas. Finalement, la pluie arrive, ça commence à tonner, on se met sous des arbres avec le matos de pluie. Les gros nuages arrivent sur le mont donc là on se dit qu'on redescend jusqu'à Croci car ça sent pas bon (4km et 300m de d+ dans le vent hein).
On se pose à la bergerie et la c'est le déluge de pluie et de grêle, on a vraiment bien fait de redescendre.
Après la pluie, le beauuu temps, le soleil revient vers 16h donc on y retourne en tartinant comme des malades avec Antoine. Les 500m de d+ ont été tellement mangés que même le traileur derrière nous ne nous a pas rattrapés !!
En haut, il y a 40min A/R pour aller au mont Alcudina mais puisqu'on était déjà à la bourre on a évité.
La descente d'Asinau tient bien sa réputation, une belle pente de + de 45% en descente. 500m de d- a avaler en moins d'une heure. Mais mine de rien, elle est passée plutôt bien. Antoine m'a lâché pour suivre le traileur qui speedait mais j'étais quand même tranquille, avec une vue superbe sur les aiguilles de Bavella!
Au refuge, on arrive à chopper le repas du soir, qui était critiqué mais que j'ai bien kiffe, salade de riz en entrée bonne, lentilles copieuses et bon dessert.
La Pietra, elle, est devenu une habitude maintenant 🤣
Pour la nuit, il y avait une "base vie" qui servait de cuisine dans laquelle il faisait super chaud. Avec Tom et son pote on se disait que ça serait bien de dormir la pour être au chaud et à l'abri du vent.
On se retrouve à dormir comme des zgeg avec Tim et Axel dedans. Par contre, j'ai fait le con à pas prendre mon matelas et j'ai réveillé tout le monde pour le récupérer. Pas ma meilleur nuit car ça puait les pieds et j'étais pas très confortable 🤣 mais c'était golri de fou
Jour 8/8 : étapes 15 & 15 (Asinau → Paliri → Conca) THE END !
Dernière jour de cette belle aventure. On se dit qu'on se fait la variante alpine de Bavella qui, paraît-il est assez technique, franchement, je l'ai trouvée tranquille. Un peu engagé, un passage à chaîne mais rien de fou comparé au nord. Bien plus facile même.
Par contre, c'est vraiment sympa, on monte comme des barges (je lead) la montée dans la forêt jusqu'aux aiguilles, on les longe un coup et on les traverse.
Ça redescendu ensuite jusqu'à Bavella (le col) qui est un haut lieu de tourisme. Beaucoup de randonneurs à la journée et d'activité en montagne (escalade notamment) depuis le parking.
Sans la variante, le topo annonce 7 heures, la variante enleve une heure et on a du mettre environ 4h30.
Le refuge de Paliri n'est plus très loin et on y mange tranquille avec une sublime vue sur l'autre côté des aiguilles de Bavella.
Omelettes fromage, coca et tuc, ça chiffre vite mais faut bien se gonfler le bide.
La dernière étape n'est pas si simple. Il fait chaud, bien qu'on soit dans la forêt mais l'altitude chute.
C'est assez roulant mais c'est pas non plus du sentier. La team trace comme des fous et j'essaye de suivre. Les fins d'étape sont toujours dures pour le dos donc on veut tous finir. On voit la mer et de beaux paysages puis Conca au loin. Alors, il ne reste que 40 minutes, que l'on mange en largement moins. Une fois le sentier fini, on atterrit sur la route de la ville de Conca et on atteint le FAMEUX panneau de fin (sûrement fait par le bar) avec tous les bâtons cassés à côté.
La suite c'est apéro au bar, double pinte, on est quasi à jeun donc ça monte vite. On prend des panini à tout va, un par un, le vieux du bar craque. Ça finit en poirier proposé par Vincent, des énormes barres.
Camping à Conca, carré, restau du camping copieux, Axel qui pète sa bière et qui a la tête qui monte haha.
Wout qui fume Pogacar sur la dernière étape du Tdf 😂
Nuit pas si dingue a cause du vent mdrrrr
→ photos paysage et explications éventuelles
→ à quel point le spot est praticable

